Vrai chantier, duplication et monnaie de singe

Dupliquer, multiplier, cloner et finalement rendre disponible pour le plus grand nombre n’est pas un défaut en soi. Loin s’en faut. Le numérique, à ce sujet, est à l’école de l’imprimerie. Gutemberg n’a rien faite d’autre, hier, que de mettre fin au travail de milliers de moines qui n’avaient d’autre occupation alors que de… copier des ouvrages pour les rendre disponibles dans toutes les bibliothèques d’Europe. Chaque livre valait alors son pesant d’or que l’imprimerie triomphante a réduit en plomb.
Reste que la duplication des moyens de paiement ou leur invention pur et simple pose un tout autre problème. Il n’y a pas de faux exemplaires d’un roman qu’on fabrique à 100 000 exemplaires.
Avec le Bitcoin et autres chimères, le numérique devient, en revanche, ni plus, ni moins qu’un spécialiste en fausse monnaie. Et il en va de même pour la multiplication des demandes de devis opérée par des opérateurs peu scrupuleux sur Internet. La loi interdit formellement de vendre plusieurs fois son apparement consécutivement à plusieurs acquéreurs. Le réseau de notaires a été créé pour empêcher cet abus. Mais rien n’est fait contre ceux qui vendent et revendent à l’infini des listes d’appartements soi-disant disponibles ou des demandes de devis obsolètes qui ne correspondent plus à aucun travaux réels.
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